Compagnie Ayoun

AYTA

Ayta en arabe dialectal marocain signifie le cri ou l’appel, un appel fédérateur, une transcription orale d’une culture ancestrale qui exprime les joies et les peurs. D’origine berbère, l’ayta s’est développé au Maroc en tant que pratique musicale. Vite intégré dans différentes occasions de célébration, telles que les mariages et les fêtes locales ou dans les pèlerinages religieux, l’ayta est pratiqué par les cheikhats, chanteuses et danseuses qui se démarquent par leur style de vie libre et indépendant.

AYTA est ainsi un cri de protestation et un appel à la résistance, une manifestation chorégraphique portée par six interprètes-femmes qui deviennent une entité qui avance, tombe, se soulève, se plie et se replie, mais finit par retrouver une verticalité portant la trace de toutes ces luttes acharnées.

Sans chercher une transcription fidèle, cette pièce s’inspire de cet héritage, de ses partitions et ses compositions rythmiques et musicales, de ses danses et de ses figures légendaires.

Première partie Compagnie Charbascat, Valérie Roehmild

[ Clés du spectacle dans le Hall, 19h30 ]

Coréalisation avec le Gymnase dans le cadre de Grand Bain
Conception et chorégraphie, Youness Aboulakoul
avec 6 danseuses Nefeli Asteriou, Marie-Laure Caradec, Sophie Lèbre, Cassandre Munoz, Anna Vanneau, Léonore Zurflüh